Jeremy Salle

janvier 16, 2023

Bourse, Dividendes, Indépendance financière, Investissement, Investissement boursier, Rentabilité, Sources de revenu

Lorsque l’on souhaite investir en Bourse, il n’est pas toujours aisé de savoir quelles actions acheter, surtout lorsque l’on débute. Il existe différentes manières de sélectionner des actions et cela doit se faire en fonction des objectifs de chacun. Ce qui est sûr et certain, c’est que si vous voulez perdre de l’argent il vous suffit d’écouter ce que racontent les médias. Si vous voulez investir et gagner de l’argent sur le long terme et vous constituer un patrimoine financier, dans ce cas, lisez la suite de cet article.

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Qu’est-ce que la Bourse ?

La Bourse, c’est un marché dit « virtuel » ou « dématérialisé », à cause de son caractère électronique : il prend la forme de réseaux informatiques entre institutions financières. A Paris, le palais Brongniart est maintenant vide tandis que les sociétés qui gèrent les marchés organisés, comme Euronext Paris, se considèrent dorénavant avant tout comme des prestataires de services informatiques. A la bourse, on criait autrefois pour annoncer son prix. Aujourd’hui, l’informatisation et la dématérialisation ont pris le dessus sur les lieux physiques. On n’y trouve pas de produits de consommation comme sur le marché traditionnel, comme des fruits ou des légumes par exemple, mais plutôt des produits financiers. Les produits financiers sont par exemple des actions ou des obligations ou d’autres produits moins connus du grand public comme les options. Le marché actions reste néanmoins le plus connu du grand public.

Pour comprendre ce qu’est une action, imaginez une entreprise qui souhaite fortement se développer, par exemple une entreprise fabricant des imprimantes 3D. Cette entreprise a besoin d’acheter de nouvelles machines qui vont lui permettre de fabriquer plus d’imprimantes et plus vite. Pour cela, l’entreprise a 3 principales possibilités pour payer ces machines :

  • Avoir beaucoup d’argent de côté (la trésorerie est utilisée pour l’autofinancement),
  • Faire un emprunt à la banque (le capital emprunté devra donc être remboursé, ainsi que les intérêts),
  • Mettre en vente une partie du capital de l’entreprise sous forme d’actions (capital d’une entreprise = murs, terrains, machines…). L’avantage de cette solution est que l’entreprise n’a pas à rembourser l’argent contrairement au crédit bancaire ou obligataire. L’inconvénient réside dans la perte de contrôle des propriétaires sur l’entreprise.

Exemple d’une action :

Pour vendre ce capital, il faut le diviser en plusieurs parties égales, c’est ce qu’on appelle des actions. Une partie de ces actions est gardée par l’entreprise et l’autre partie est vendue à des actionnaires (particuliers, entreprises ou Etats par exemple), mais la plus grosse partie des actions est gardée par l’entreprise afin qu’elle reste l’actionnaire majoritaire. Chaque actionnaire dispose d’un pouvoir sur l’entreprise. Autrement dit, avoir des actions, c’est être propriétaire d’une partie de l’entreprise et plus on a d’actions, plus on a de pouvoir. Si une personne détient au moins 51% du nombre d’actions total, il peut prendre des décisions sans consulter les autres actionnaires.

Dès lors que vous êtes actionnaire, vous avez le droit de participer aux assemblées générales de l’entreprise qui le plus souvent se déroulent une fois par an (on appelle cela une Assemblée Générale Ordinaire ou AGO) et exceptionnellement pour une raison spécifique (on appelle cela une Assemblée Générale Extraordinaire ou AGE). Durant ces assemblées générales vous avez le droit de donner votre avis sur l’entreprise, le droit de vote pour ou contre certaines décisions et cela est possible même si vous ne détenez qu’une seule action. Ce pouvoir grandit en fonction du pourcentage d’actions que vous détenez. Les actionnaires, pour quitter l’entreprise, doivent trouver de nouveaux acheteurs qui sont prêts à prendre leur place, l’entreprise n’a donc rien à rembourser contrairement aux obligations ou au crédit bancaire.

Quelle est l’utilité de la Bourse ?

La Bourse sert aux entreprises à se « refinancer » en vendant des actions contre du capital qui va leur permettre de se développer.

La Bourse sert également aux refinancements des Etats. En effet, les pays s’endettent afin de financer leurs dépenses soit parce qu’ils n’ont pas assez de recettes (les impôts ne sont pas assez élevés pour compenser les dépenses ou le pays est en proie à l’évasion fiscale), ou alors parce qu’ils ont trop de dépenses. Pour ces emprunts, un Etat émet des obligations c’est à dire qu’en l’échange du capital emprunté, l’Etat émet une reconnaissance de dette et un taux d’intérêt. Ces emprunts vont servir à financer l’aménagement du territoire, payer les fonctionnaires, la sécurité sociale (puisque les cotisations sont insuffisantes et les dépenses pour les soins trop importantes), les transports en commun…

D’autres intervenants vont utiliser la bourse, ce sont par exemple des fonds de pensions qui pour assurer de bonnes retraites à leurs adhérents cherchent du bénéfice sur les marchés financiers et vont spéculer sur certains titres (actions, obligations, options…) ou investir à long terme. Les particuliers et les banques ont aussi accès aux marchés financiers. Les courtiers (brokers) qui peuvent être des banques sont des intermédiaires qui mettent en relation acheteurs et vendeurs. C’est par leur intermédiaire que se font la majorité des transactions, le tout, entièrement informatisé.

Fixation des prix avant l’informatisation de la bourse

Avant l’existence de l’informatique, il fallait se déplacer directement à la bourse et acheter les titres à la criée. Les ordres passés étaient alors inscrits à la main sur des tableaux. Cette pratique était à l’époque réservée à une minorité d’initiés et de privilégiés. Les quantités et volumes des transactions étaient évidemment beaucoup moins importants qu’aujourd’hui à l’ère d’Internet où n’importe quel petit porteur peut investir instantanément depuis son domicile en quelques clics.

La bourse de Paris, appelée CAC40, est informatisée depuis 1988. Avant cette date, les investisseurs se rencontraient physiquement à la bourse autour de ce qu’on appelle « la corbeille » qui symbolise encore aujourd’hui la bourse.

Aujourd’hui la Bourse est informatisée et est gérée par la société Euronext en France.

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Apprendre ce qu’est une action pour savoir quelles actions acheter

Sur les marchés financiers il existe divers types de produits financiers. Si tous peuvent être utilisés dans le but de spéculer, chacun a ses propres caractéristiques et n’a pas uniquement un objectif de spéculation. Nous allons donc voir 2 des principaux produits financiers (actions et obligations) échangés sur les marchés ainsi que leur caractéristique.

Les actions

Que sont les actions ?

Les actions sont des valeurs mobilières qui représentent des parts de capital d’une entreprise. Une société peut lever une partie de son capital sous forme d’actions en Bourse. Ce capital lui permet de faire face à ses dépenses et d’assurer le développement de l’entreprise. 
Détenir une action permet d’être “copropriétaire” de l’entreprise, autrement dit de détenir un titre de propriété sur une partie de la société. Le cours (c’est-à-dire la valeur ou le prix) de l’action de la société peut évoluer à la hausse ou à la baisse par rapport au montant placé initialement. Cela permet également à l’investisseur de bénéficier d’une partie des bénéfices de la société lorsque celle-ci distribue des dividendes à ses actionnaires. Les actions sont les produits les plus négociés par les particuliers.

Une action donne des droits, parmi lesquels le droit de vote lors des assemblées générales, le droit aux dividendes lorsque l’entreprise réalise des bénéfices, le droit à l’information qui est donnée lors des assemblées mais aussi au travers des comptes sociaux, le droit sur l’actif social qui est un droit préférentiel en cas d’opérations sur titres comme une augmentation de capital par exemple.

Les différents types d’actions

Plusieurs types d’actions existent. Elles se distinguent par les divers droits ci-dessus qui y sont associés.

1 – Les actions ordinaires

Ces actions sont les plus répandues, elles représentent la quasi-totalité des actions cotées à la Bourse de Paris. L’action ordinaire donne l’intégralité des droits attachés, droit de vote, de dividendes, à l’information, sur l’actif social.

Deux formats de titres sont possibles :

  •  Au porteur : une action est par défaut au porteur. L’identité des actionnaires n’est pas connue par la société. L’inscription dans les livres de compte auprès d’un intermédiaire financier suffit à l’investisseur pour prouver la propriété de ses titres. Lorsque les titres sont échangés en Bourse, ils sont obligatoirement au porteur.
  • Au nominatif : une action au nominatif permet à l’actionnaire d’être identifié, connu par la société et enregistré dans ses livres. L’avantage pour l’actionnaire est de pouvoir bénéficier dans certains cas d’un programme de fidélité, d’un doublement des votes, de dividendes plus élevés, etc. On distingue le nominatif pur et administré. Au nominatif pur, les titres sont inscrits directement dans les livres de la société qui en assure la gestion et la garde. Au nominatif administré, les titres sont enregistrés auprès de la société mais gardés auprès de l’intermédiaire financier.

2 – Les actions de préférence

Les actions de préférence aussi appelées actions à droit de vote double ou actions privilégiées, confèrent à leurs titulaires des avantages particuliers par rapport à des actions ordinaires. La société peut modifier les droits pécuniaires (dividende prioritaire, priorité au rachat) ou politiques (droits d’information spécifique, attribution de sièges, droit de veto).

L’achat de ce type d’actions est à privilégier si l’on souhaite s’investir dans la vie de l’entreprise en question.

Comment acheter ou vendre des actions ?

Les particuliers ne peuvent pas intervenir directement sur les marchés. Pour acheter ou vendre des actions il faut ouvrir un compte-titres ou un PEA (Plan d’Epargne en Actions) auprès d’un intermédiaire qui peut être une banque ou un courtier. L’investisseur passe un ordre d’achat ou de vente auprès de celui-ci qui le transmettra sur le marché et sera intégré au carnet d’ordres. Chaque intermédiaire aura des caractéristiques, services et frais différents.

Quels sont les intérêts et les risques d’être actionnaire ?

Pour l’entreprise, l’actionnaire est un moyen de financement pour la croissance et les investissements futurs. La société dispose d’argent frais et le capital pourra être augmenté si besoin directement auprès des marchés grâce à des émissions de nouvelles actions. Cela permet de ne pas recourir à un emprunt. Une entreprise peut être actionnaire d’autres entreprises. De ce fait elle peut diversifier ses activités et avoir un pouvoir de décision dans les choix stratégiques à adopter. Elle percoit également des dividendes lorsque l’entreprise dont elle est actionnaire réalise un bénéfice et décide de le distribuer. Le risque est une perte totale en capital.

Pour le particulier, l’avantage est de recevoir une partie des bénéfices de la société, notamment les dividendes, de profiter des plus-values sur l’augmentation du cours de l’action lorsqu’il revend ses actions sur le marché et également de bénéficier des droits donnés par l’action. L’actionnaire peut participer également à la vie de l’entreprise en votant aux assemblées générales. Le risque est une perte totale en capital si jamais l’entreprise venait à faire faillite. Des moins-values à la revente d’actions sont également possible dans le cas où l’entreprise ne faisait pas faillite.

Les obligations

Que sont les obligations ?

Les obligations sont la preuve qu’un investisseur a prêté de l’argent à une entreprise ou à un Etat. Les obligations sont des droits de créances (des reconnaissances de dettes).
Négociables en Bourse, les obligations ont :
• une durée limitée
• un montant défini
• un mode de remboursement précis
• des revenus sous forme d’intérêts.

Lorsqu’il s’agit d’obligations simples, ces titres de créances constituent dans un portefeuille un facteur de stabilité et des risques limités. Les obligations complexes, par exemple convertibles, échangeables ou remboursables en actions, ou qui permettent de souscrire des actions, sont plus risquées.

Une obligation représente une fraction d’une créance. Ce titre de créance permet à celui qui émet l’obligation de collecter des fonds. Autrement dit il s’agit d’une reconnaissance de dette d’un émetteur envers un acquéreur. Les émetteurs sont en général les sociétés, les États, les collectivités publiques ou les entreprises publiques. La valeur nominale de l’obligation est le montant qui a été initialement prêté. L’obligation à une durée limitée. La date de maturité ou d’échéance est la date à laquelle l’obligation sera totalement remboursée.
L’acquéreur de l’obligation reçoit en échange de son capital prêté un intérêt qui est appelé un coupon. Celui-ci peut être versé par trimestre, par semestre ou par an. Plus rarement, pour certaines obligations, le coupon peut cependant être versé en totalité à l’échéance, avec le remboursement. Par ailleurs les obligations peuvent être librement négociées en Bourse et ont donc un cours de cotation.

Caractéristiques des obligations

1- La valeur nominale est la valeur comptable qui a été initialement prêtée. Elle sert de référence pour le calcul du remboursement et des intérêts.

2- Le prix d’émission est le prix à payer pour acquérir l’obligation à son émission. S’il correspond à la valeur nominale, l’obligation est dite émise au pair.
Par ailleurs des obligations peuvent être émises à un prix inférieur ou supérieur à la valeur nominale. On parlera dans ce cas de prime d’émission.

3- Le taux facial ou nominal est le taux d’intérêt appliqué au nominal de l’obligation pour calculer le montant des coupons.

4- Le prix de remboursement est le montant perçu par l’acquéreur pour toute obligation arrivée à échéance. Ce prix peut être supérieur au prix d’émission, on parlera dans ce cas de prime de remboursement.

5- Le remboursement ou amortissement peut être fait de trois manières :

  • En annuités constantes c’est à dire que l’investisseurs reçoit chaque année une partie de son capital remboursé plus des intérêts.
  • l’échéance ou in fine c’est à dire que sur la période d’emprunt, l’investisseur ne perçoit que les intérêts et est remboursé de son capital à l’échéance.
  • Amortissement constant c’est à dire que le remboursement du capital se fait de façon constante tout au long de la période mais les intérêts sont à chaque fois basés sur le capital restant (même principe que pour un crédit immobilier classique).

Types d’obligations

1 – Obligations à taux fixe

Les obligations à taux fixes sont des obligations classiques qui rapportent le même taux d’intérêt pour toute la durée de vie de l’emprunt. Le remboursement du capital se fait à l’échéance.

En revanche le nominal variera en fonction des taux d’intérêts des prochaines émissions obligataires. Si le taux des nouvelles obligations augmente, le cours des anciennes baisses. En effet, si les nouvelles obligations rapportent un intérêt plus élevé, alors les investisseurs n’achèteront plus les anciennes. Ils achèteront les anciennes uniquement s’ils les payent moins cher. Les obligations peuvent ainsi coter moins que leur valeur nominale ou de remboursement.

Si les taux baissent, l’inverse se produit, les cours des obligations augmenteront.

2 – Obligations à taux variables

Le nominal des obligations à taux variables reste identique pendant toute la durée de l’emprunt. En revanche, le taux d’intérêt varie en fonction des taux pratiqués sur les marchés financiers. Ces obligations seront indexées sur certains taux monétaires, obligataires ou encore un mélange des deux.

3 – Obligations à taux révisables

Comme les obligations à taux variables, le nominal restera identique. Par contre, le taux d’intérêt sera révisé à certaines périodes en fonction des taux obligataires.

Les obligations à taux variables ou révisables permettent à l’investisseur de préserver le capital mais lui font prendre des risques sur les revenus (intérêts) qu’il désire tirer de ce placement. Le prix du coupon peut augmenter ou baisser au fil des années.

Particularités de certaines obligations

1 – Les obligations convertibles en actions

Ces obligations peuvent être transformées en action. Le contrat d’émission prévoit qu’elles pourront, à des périodes déterminées ou à tout moment, sur la demande de l’investisseur, être converties en actions.

2 – Les obligations échangeables

Ces obligations à taux fixes peuvent être échangées contre des obligations à taux variables, et inversement. Le contrat d’émission permet donc sous certaines conditions et à une certaine date cet échange.

3 – Les obligations à coupon zéro

Ces obligations ne procurent pas de coupons versés pendant la vie de l’obligation. Néanmoins le rendement proviendra de la différence entre le capital versé à l’émission et le capital remboursé à l’échéance.

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Les différents types d’actions

Actions défensives

types d'actions : défensives

Que sont les types d’actions défensives ?

Sont considérées comme des valeurs défensives les actions des sociétés les moins corrélées au contexte macro-économique. Elles sont de ce fait moins impactées par une dégradation des indicateurs macro-économique.

Leur résilience peut être due à plusieurs facteurs et notamment à leur appartenance à un secteur d’activité répondant à un besoin dit « primaire » (cf : les besoins et la pyramide de Maslow), peu sensible à une baisse de la consommation des ménages comme :

  • se nourrir : le secteur agroalimentaire comprend de nombreuses valeurs défensives comme Nestlé, Danone, etc. mais aussi des sociétés issues de la grande distribution comme Carrefour, Walmart, etc.
  • se loger : les promoteurs immobiliers résidentiels font parties des valeurs défensives répondant à ce besoin, couvert également par le secteur des utilities ou services publics avec des sociétés telles que EDF, Engie ou Derichebourg qui permettent aux particuliers un accès à l’électricité ou bien une collecte de leurs poubelles.
  • se soigner : les sociétés pharmaceutiques mais aussi les EHPAD sont des secteurs regroupant des valeurs défensives comme Sanofi (laboratoire pharmaceutique) ou Orpea (maisons de retraite, EHPAD et cliniques) par exemple.

Ces valeurs, parfois aussi considérées comme des valeurs refuge, permettent de faire baisser la volatilité du portefeuille.

Pourquoi investir dans des types d’actions défensives ?

Investir en Bourse dans une valeur défensive est pertinent lorsqu’une crise survient. En effet, ce type d’action permet d’amortir les cycles baissiers, et donc de réduire la baisse de son portefeuille lorsqu’arrive une récession. En cas de crise économique majeure, les valeurs défensives auront tendance à surperformer leur indice de référence. On notera également que les valeurs défensives sont souvent des sociétés matures qui versent des dividendes réguliers à leurs actionnaires, un argument de plus en leur faveur.

Soulignons cependant que les valeurs défensives ne profiteront pas des périodes économiques favorables avec les mêmes amplitudes haussières que d’autres valeurs. Il est donc crucial de bien déterminer où l’on en est dans le cycle économique avant de décider de se positionner sur les valeurs défensives. Les profils les plus dynamiques et les moins averses au risque pourront donc investir dans les valeurs défensives lorsqu’ils anticipent une crise et revendre ces titres lorsqu’ils anticipent une embellie économique ou une hausse des cours.

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Actions blue chip

type d'action : blue chip

Que sont les actions blue chip ?


Les actions blue chip correspondent aux parts de sociétés réputées, financièrement stables et bien implantées dans leur secteur d’activité. Le terme «blue chip» (traduction d’“actions de premier ordre”) est issu du monde du poker, où les jetons bleus ont la plus grande valeur. Le terme a été utilisé pour la première fois en référence aux actions d’entreprises à forte notoriété dans les années 1920. Avec le temps, les titres de sociétés considérés comme « blue chip » ont tendance à évoluer. Par ailleurs, la définition exacte des exigences pour être qualifié d’action « blue chip » reste vague. En principe, une société dont les actions sont considérées comme étant « blue chip » domine ou fait partie des acteurs majeurs de son secteur d’activité et est listée sur un ou plusieurs indices importants et est connue en tant que marque.

Il n’existe pas de liste officielle des actions blue chip. En général, les entreprises qui composent un indice important sont considérés comme tel, notamment celles qui composent le CAC40, le DAX, le FTSE, le Dow Jones ou le S&P500. Des indices comme le FTSE 100 le S&P 500 recensent un éventail d’actions blue chip mais aussi des titres de larges et moyennes entreprises qui ne sont pas considérées comme blue chip. On retrouve de nombreuses actions blue chip dans les actions à dividendes aristocrates et dans les actions à dividendes king.

Les actions blue chip sont susceptibles de changer, mais en voici quelques exemples aux Etats-Unis : Apple, Coca-cola, Johnson & Johnson, Verizon, Walmart, Nike, Pfizer, …

Pourquoi investir dans des types d’actions blue chip ?

Les actions blue chip sont typiquement considérées comme peu risquées, car elles affichent des revenus réguliers, et la plupart du temps, versent des dividendes confortables aux actionnaires. Une action dite blue chip a alors tendance à bénéficier de la confiance des investisseurs, en partie en raison de la capitalisation boursière conséquente de la société concernée. Ceci les oppose aux « penny-stocks » (sociétés dont les actions valent moins de 1 euro) qui tendent à avoir des cours plus faibles et moins stables et reversent des dividendes de manière moins fréquente.

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Actions de croissance

types d'actions : de croissance

Que sont les actions de croissance ?

Les actions de croissance, qui vient de l’anglais growth investing, sont des actions d’entreprises en forte croissance. Ces entreprises ont généralement une croissance de leur chiffre d’affaires plus rapide que la moyenne ou une croissance de leur nombre d’utilisateurs ou de leur part de marché très rapide.
Ces actions de croissance ne versent donc pas nécessairement de dividendes. Et, lorsqu’elles sont bénéficiaires, elles préfèrent généralement réinvestir leur bénéfice pour continuer à croître et nourrir leur croissance. On peut donc retenir les choses suivantes :

  • Les entreprises de croissance se distinguent des entreprises matures, qui ont tendance à afficher des bénéfices stables avec peu ou pas de croissance.
  • Les entreprises matures ont généralement plus de facilité à obtenir un financement que les entreprises en croissance en raison de leur activité et de leurs finances bien établies.
  • Les investisseurs dans les sociétés de croissance ne se concentrent pas sur les dividendes mais plutôt sur l’appréciation du prix de l’action de la société.
  • Le secteur technologique est caractérisé par de nombreuses entreprises en croissance.

Pourquoi investir dans des types d’actions de croissance ?

Miser sur les entreprises de croissance c’est faire un pari sur l’avenir avec l’espoir de réaliser des plus-values substantielles. À l’inverse des entreprises matures, qui versent des dividendes élevés et stables, les actions de croissance ne sont pas recherchées pour leurs dividendes puisqu’elles n’en versent en général pas ou peu, préférant réinvestir pour se développer. En revanche, si elles tiennent leurs promesses et atteignent leurs objectifs de conquête, la valeur de leurs actions s’appréciera fortement.

Beaucoup d’entreprises technologiques sont des entreprises de croissance, c’est aussi le cas des biotechs. Alphabet, la maison mère de Google est un exemple emblématique. Quinze ans après son introduction en bourse, la valeur de l’action a été multipliée par plus de 30. Pourtant, lors de son introduction en bourse les bénéfices de Google étaient encore faibles au regard de ce qu’ils sont aujourd’hui.

Actions Value

types d'actions : value

Que sont les actions value ?

L’investissement value est une stratégie de sélection d’actions qui s’échangent sur le marché en-dessous de leur valeur intrinsèque.

Les investisseurs “value” recherchent se concentrent sur des actions d’entreprises dont ils pensent que le marché les sous-valorise.

La gestion value s’appuie sur la connaissance du prix payé par rapport aux fondamentaux. En effet, les investisseurs value pensent que le marché réagit de manière irrationnelle aux bonnes et aux mauvaises nouvelles, ce qui engendre des mouvements de cours qui ne reflètent pas les fondamentaux long terme de l’entreprise. L’investisseur value y voit une bonne opportunité de plus-values en achetant à bas prix.

Généralement, les investisseurs value sélectionnent les actions cotant en-dessous de la valeur de l’actif net (“price to book”, en anglais), ayant un Price to Earnings Ratio (PER) inférieur à la moyenne et/ou ayant un rendement élevé (dividendes élevés). Autrement dit, le prix payé en bourse est inférieur à la valeur patrimoniale (Actif Net Tangible).

Pourquoi investir dans des types d’actions value ?

Les actions value sont avant tout celles que vous estimez sous-valorisées par le marché par rapport à leur actif net. La valeur d’actif net représente la différence entre la valeur comptable des actifs moins les dettes. Présentes dans les secteurs de l’industrie, des services des collectivités comme la production et la distribution de l‘eau, du gaz et de l’électricité, des télécoms ou du pétrole, ces valeurs peuvent offrir un véritable potentiel de revalorisation à moyen et court terme.

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Actions cycliques

type d'action : cyclique

Que sont les actions cycliques ?

Comme son nom l’indique, une valeur cyclique est liée à un cycle de l’économie. L’évolution et les performances de ces valeurs sont corrélées aux changements économiques de leurs secteurs d’activité. Ainsi en période de ralentissement ou de récession, les entreprises concernées voient leur activité baisser ou même chuter et leurs cours seront les premiers à être impactés. A l’inverse, en période de reprise ou d’expansion, elles sont censées être les premières à en profiter.


En théorie, ces valeurs vont donc surperformer les indices boursiers en période d’expansion ou de reprise (c’est à dire de hausse des marchés) mais les sous-performer en période de récession. Lors de l’achat de l’action cyclique, la prise de risque sera à la hauteur de l’espérance et de l’importance du gain. Dans cette catégorie on peut trouver des entreprises des secteurs de l’automobile, du BTP, des médias, des biens et services industriels et des banques. Délaissées par les investisseurs depuis plusieurs années, leur écart de valorisation avec les valeurs de croissance reste important.

Les actions dites cycliques sont les actions les plus sensibles aux cycles économiques et à la conjoncture économique. Une période de baisse conjoncturelle peut réduire fortement son rendement, à tel point que l’action arrive parfois sous son seuil de rentabilité. La force de la perte en cas de retournement conjoncturel peut être compensée par la force de son rebond lorsque l’activité économique repart à la hausse. Des entreprises ont déjà été cotées en bourse pour un montant total (capitalisation boursière) inférieur à la valeur de la somme de leurs actifs. Autrement dit, si une entreprise vendait tous ses bâtiments, toutes ses machines, etc, la valeur tirée de ces vente serait supérieure au montant total reçu de la vente de toutes ses actions. Ces entreprises, dites sous-cotées permettent de faire de très gros gains si l’on achète ses actions à ce moment là. Il y a quelques années, c’était le cas de l’entreprise française Peugeot, qui a depuis, bien rebondi.

Le cours des actions cycliques reste généralement assez bas sur la base des critères habituels (PER, rendement du dividende…) même dans les périodes les plus prospères. Les actions cycliques sont typiquement les actions des entreprises travaillant dans l’extraction de matières premières.

Le profil boursier de ces actions se distingue notamment de celui d’une action défensive ou d’une action de croissance, car les investisseurs la considèrent plus risquée.

Pourquoi investir dans les types d’actions cycliques ?

Investir dans des types d’actions cycliques permet de profiter d’une reprise économique globale, mais aussi de diversifier ses placements. N’avoir que des types d’actions cycliques est cependant dangereux pour la profitabilité du portefeuille. Il est préférable de cumuler des actions cycliques avec d’autres types d’actions, comme des actions value, des actions défensives ou encore des actions à dividendes que nous allons voir juste après.

Actions à dividendes

types d'actions : dividende

Que sont les actions à dividendes ?

Qu’est-ce que cela signifie ? La définition d’un dividende peut être expliquée de manière simple : il s’agit d’une partie des bénéfices réalisés par une entreprise et qui décide de les verser à ses actionnaires. Lorsqu’une entreprise génère un profit et / ou accumule des bénéfices non répartis, ces produits peuvent être réinvestis dans l’entreprise ou versés aux actionnaires sous forme de dividendes. Même s’il existe de nombreux types de dividendes (par exemple, les dividendes en actions ou les dividendes spéciaux), le plus courant est bien évidemment un dividende en espèces, ce qui signifie qu’une entreprise le verse en espèces directement sur le compte de courtage de l’actionnaire. Il existe également des actions qui versent des dividendes en actions. Autrement dit, on reçoit de nouvelles actions à chaque nouveau versement de dividendes. Cela vient augmenter le nombre total d’actions détenu.

Pourquoi investir dans les types d’actions à dividendes ?

En ayant investi dans une entreprise rentable et bien établie, les investisseurs ont le droit de percevoir des dividendes et donc de gagner un revenu régulier. À long terme, ces produits pourraient être très importants par rapport au montant d’argent investi dans une action particulière. Pour beaucoup, il est considéré comme l’essence même de l’investissement à long terme ainsi qu’un tremplin vers l’indépendance financière.

Étapes pour acheter des actions en ligne

Ouvrir un compte titre et un PEA

La première étape consiste à ouvrir un compte sur lequel vous aller « stocker » vos actions. Pour cela vous avez deux possibilités. La première est d’ouvrir un PEA (Plan d’Epargne en Actions). Ce plan est certainement la meilleure solution pour les personnes qui veulent se constituer un beau portefeuille en quelques années sans que les impôts ne viennent grignoter les gains. Le PEA est en effet exonéré des taxes et impôts tant qu’il est ouvert. Pour profiter d’une exonération totale à la sortie du PEA, il est cependant nécessaire de conserver celui-ci au moins 5 ans. Seuls les prélèvements sociaux seront ensuite dus. Il est donc nécessaire d’ouvrir un PEA le plus rapidement possible afin de « prendre date » et laisser écouler les 5 années puisqu’on a aussi la possibilité de ne pas verser de capital régulièrement.

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur le PEA dans cet article.

La seconde option qui s’offre à vous est d’ouvrir un compte titre. Si le PEA ne peut s’ouvrir qu’auprès d’une banque (physique ou en ligne), le compte titre peut être ouvert auprès de n’importe quel courtier, même autre qu’une banque. Le compte titre peut être individuel ou joint, et s’il ne permet pas de bénéficier d’exonération fiscales, il y a la possibilité de jouir des dividendes perçus immédiatement (après retenue à la source de 30% d’impôts). Il s’agit donc d’un excellent complément au PEA.

Définir sa stratégie et sélectionner des actions

Acheter des actions est simple, savoir sur lesquelles investir est plus compliqué. Il y a différentes manières de se convaincre qu’une action est la bonne à acheter. Je vous en explique une ci-dessous :

Des dividendes croissants

La première et la plus simple est de se concentrer sur le versement de dividendes. En général, les grosses entreprises historiques versent des dividendes importants et croissants. Des dividendes croissants sont des dividendes dont le montant augmente chaque année depuis plusieurs années. Si vous souhaitez rester focalisé sur le marché français, il est préférable de se concentrer sur des entreprises du CAC 40. Regardons par exemple l’entreprise Total. Avec un dividende annuel à 2.68€ par action et une action qui vaut actuellement 34€, le rendement de cette action est de 7,9% ce qui est très bien.

Total distribue ses dividendes de façon trimestrielle. On peut voir sur l’image au-dessus, que cette entreprise verse régulièrement des dividendes et leur montant augmente d’année en année excepté pour l’acompte du mois d’octobre qui baisse de 0.02€ par action à cause du coronavirus. L’action Total a perdu pas mal de valeur en Mars 2020, comme la plupart des entreprises. Néanmoins, c’est une des rares à continuer à verser des dividendes en 2020 sans l’avoir beaucoup modifié. Cette baisse de prix est une occasion en or d’acheter des actions Total à moindre coûts et de faire une plus-value dans quelques années en plus de profiter des dividendes. Personnellement j’en ai acheté. Chacun est libre de faire comme il souhaite, je ne fais pas ici de recommandations.

Passer des ordres

Choisir un type d’ordre

Le type d’ordre que vous allez passer pour acheter des actions est très important. Il en existe plusieurs mais je ne vous en conseille que deux (même qu’un) surtout si vous débutez.

L’ordre à cours limité

L’ordre limité ou à cours limité permet de fixer et maîtriser un prix d’exécution (prix maximum à l’achat et prix minimum à la vente). L’exécution peut être partielle ou totale en fonction de la quantité disponible sur le carnet d’ordres. L’éventuelle quantité restante (en cours) sera alors inscrite au carnet d’ordres à la limite initiale. Par exemple l’action total cote 34€. Vous voulez en acheter 30 au prix maximum de 33€. Si le prix de l’action passe à 33€ ou en dessous, votre ordre sera exécuté. En revanche si le prix de l’action ne baisse pas, vous n’achèterez pas ces actions puisque vous pouvez intégrer une limite de temps (exemple : à fin de mois). C’est la méthode la plus prudente pour éviter les mauvaises surprises.

L’ordre au marché

L’ordre au marché est prioritaire sur tous les autres ordres car il privilégie la rapidité de l’exécution totale des quantités demandées, peu importe les conditions de prix affichés. C’est à dire que si vous voulez acheter rapidement des actions d’une entreprise sans trop vous soucier du prix, c’est la meilleure option.

Je ne peux pas vous dire quelle action acheter précisément, tout simplement parce que je ne suis pas devin ni dans votre tête. On a chacun des objectifs différents et pour les atteindre, vous avez maintenant toutes les connaissances nécessaires.

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