Jeremy Salle

septembre 30, 2024

Assurance vie, Bourse, CIF, Contrat de capitalisation, Investissement boursier, PEA, portefeuille

Aujourd’hui il est possible d’utiliser plus d’un support pour investir en Bourse, et plus précisément 5. Mais lequel choisir ? Faut-il en privilégier un par rapport à l’autre ? Faut-il utiliser les 5 ? En fait, tout dépend des objectifs et de la stratégie de chacun. Un support pour investir en Bourse peut être parfaitement adapté à la situation d’une personne et absolument inadapté à celle d’une autre. Nous verrons dans cet article quels sont ces 5 supports, avec leurs caractéristiques mais également quand et pourquoi les utiliser.

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Support pour investir en bourse : Le compte titres ordinaire (CTO)

Description du support pour investir en bourse

Le compte titres ordinaire, appelé CTO ou compte d’instruments financiers (CIF) est un des supports les plus classiques qui existent pour investir en bourse. Très simple à ouvrir et à utiliser, on en trouve chez la grande majorité des courtiers. Il est possible de détenir un ou plusieurs comptes titres chez le même courtier ou chez différents courtiers.

Composition

Comme le compte titres ordinaire est un outil simple d’utilisation, sa composition l’est tout autant. En effet, il est possible de stocker sur son CTO, tous les titres financiers que l’on souhaite, à partir du moment où ils sont échangeables sur les différents marchés financiers. Il peut par exemple s’agir d’actions, d’obligations, d’ETF, de produits dérivés ou complexes.

Fiscalité

Au niveau de la fiscalité, c’est tout aussi simple. Vos plus-values ainsi que vos dividendes sont taxés au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) aussi appelé « la flat tax » à 30%. Pour éviter de vous faire grignoter de la performance par les impôts dès que vous percevez vos dividendes ou que vous réalisez une plus-value, il est possible d’investir sur des ETF capitalisant qui réinvestissent automatiquement vos dividendes dans de nouvelles parts des mêmes ETF.

Portefeuille pour investir en Bourse : Le Plan d’Epargne en Actions (PEA)

Description du support pour investir en bourse

Le Plan d’Epargne en Actions (PEA) est un portefeuille pour investir en Bourse très intéressant. Il permet d’acheter des titres Européens uniquement et dans la limite de 150 000€ de versements. En ouvrant en parallèle un PEA-PME (dédié aux petites et moyennes capitalisations), il est possible d’augmenter le plafond de versements à 225 000€ puisque le plafond du PEA-PME est de 75 000€. On ne peut souscrire un PEA qu’auprès d’une banque ou d’une assurance. En effet, il existe également un PEA dit assurance, qui permet une sortie en rente viagère au bout de 5 ans et qui est exonérée d’impôts (mais pas de prélèvements sociaux) alors qu’avec un PEA bancaire classique, la sortie ne peut se faire qu’en capital.

Composition

Votre portefeuille PEA ne peut contenir que des titres Européens. Il peut s’agir d’actions, principalement de grandes sociétés cotées, des actions de start-up ou de PME non cotées mais aussi des fonds ou ETF dont au moins 75% sont investis en actions européennes.

Fiscalité

Tant que le Plan d’Epargne en Actions est ouvert et que vous ne retirez rien, les plus-values ainsi que les dividendes ne sont pas imposés. Ils ne le seront que lorsque vous sortirez du plan si vous l’avez ouvert depuis moins de 5 ans. Au bout de 5 ans vous êtes exonéré d’impôts mais pas des prélèvements sociaux (17,2%).

Support pour investir en bourse : Le Plan d’Epargne Retraite (PER)

Description du support pour investir en bourse

Créé en 2019 avec la loi PACTE, le Plan d’Epargne Retraite (PER) est un support d’investissement permettant de préparer sa retraite par capitalisation tout en réduisant son imposition. Les anciens contrats comme, le PREFON, le Madelin, le contrat article 83, entre autres, sont transférables sur le nouveau PER. Si le capital est bloqué jusqu’au départ à la retraite (sauf certains cas d’accidents de la vie) il est néanmoins possible d’en sortir pour financer l’acquisition de sa résidence principale, chose impossible avec les anciens contrats. De plus, il est également possible de sortir en capital, en rente viagère ou un mix des deux. Pendant la phase de capitalisation, les versements viennent déduire votre revenu brut global et ainsi réduire mécaniquement votre imposition, surtout si vous êtes dans une Tranche Marginale d’Imposition (TMI) supérieure ou égale à 30%.

Composition

Si vous optez pour une gestion pilotée à horizon, la composition de votre PER dépendra de votre profil investisseur. Si vous êtes prudent ou proche de la retraite, vous aurez une composition majoritaire d’obligations ou de titres peu risqués, alors que vous serez exposés à plus de risques et de volatilité avec des profils équilibrés ou dynamiques. Vous pouvez mettre des obligations, des actions, des ETF, des parts de SCPI, etc.

Fiscalité

Pendant la phase de capitalisation, vous n’êtes pas imposé. Lors de vos versements vous avez la possibilité de déduire les sommes de votre revenus brut global ou pas. Si vous optez pour la déductibilité, vous serez imposé sur le capital et les intérêts à la sortie du plan lors de la retraite mais en général vos revenus diminuent et votre TMI baisse. Si vous choisissez de ne pas déduire vos versements, alors vous ne serez imposés à la sortie que sur les intérêts.

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Enveloppe pour investir en Bourse : L’assurance Vie

Description du support pour investir en bourse

L’assurance vie est le placement financier préféré des français. Et pour cause ! Son fonctionnement est similaire au PER aux différences près, que l’épargne ainsi que les intérêts sont disponibles à tout moment et qu’avec une assurance vie vous n’avez pas la possibilité de déduire vos versements de votre revenus brut global. Pour le reste, lors de la phase de capitalisation vous n’êtes pas imposés sur les plus values ou les intérêts. Vous ne l’êtes que si vous sortez du plan avant une période de 8 ans. De plus, l’assurance vie est un excellent moyen pour transmettre son patrimoine puisque les sommes ne rentrent en théorie pas dans la masse successorale d’un défunt et ne subissent pas de droits de mutation (ou de succession).

Composition

Si vous optez pour une gestion pilotée, la composition de votre assurance vie dépendra de votre profil investisseur. Si vous êtes prudent ou proche de la retraite, vous aurez une composition majoritaire d’obligations ou de titres peu risqués, alors que vous serez exposés à plus de risques et de volatilité avec des profils équilibrés ou dynamiques. Vous pouvez mettre des obligations, des actions, des ETF, des parts de SCPI, etc.

Fiscalité

Pendant la phase de capitalisation, vos intérêts comme votre capital ne sont pas taxés et automatiquement réinvestis sauf si vous retirez votre argent (procédez à des rachats) avant 8 ans. Au delà de 8 ans, les intérêts sont exonérés d’impôts et seuls les prélèvements sociaux sont dus. En cas de retrait partiel avant la fin des 8 années, seule une partie des intérêts est taxée puisque lors de chaque retrait, une partie du capital et une partie des intérêts sont extraits.

Enveloppe pour investir en Bourse : Le contrat de capitalisation

Description du support pour investir en bourse

Un contrat de capitalisation est une enveloppe fiscale qui ressemble fortement à un contrat d’assurance-vie, avec quelques particularités fiscales. Contrairement à un contrat d’assurance vie, les contrats de capitalisations peuvent être transmis par donation ou succession. Dans ce cas le contrat conserve son antériorité fiscale et l’assureur doit simplement en changer le propriétaire par un avenant.

Composition

Pour ce qui est de la composition d’un contrat de capitalisation, on y retrouve les classiques fonds en euros à capital garanti, SCPI, SCI, OPCI, Trackers, FCPR, et OPCVM. Les fonds peuvent être investis à 100% en fonds Euros (mono support) ou en Fonds Euros ainsi qu’en unités de compte.

Fiscalité

La fiscalité des contrats de capitalisation est identique à celle de l’assurance-vie (durée de détention, taux d’imposition, etc.), avec toutefois une différence majeure : Le contrat de capitalisation n’est pas une assurance et n’offre donc pas d’avantage successoral en cas de décès du souscripteur. À la mort de celui-ci, le contrat est intégré à la succession comme le reste de ses biens. La règle fiscale en cas de rachat étant identique à celle de l’assurance vie, le contrat de capitalisation présente un point faible. En effet, alors que le décès dénoue le contrat d’assurance vie, et « purge » sa plus-value (seuls les CSG, CRDS, RSA et Prélèvements Sociaux étant alors soustraits au capital versé au(x) bénéficiaire(s)), le contrat de capitalisation, lui, se transmet « en l’état », avec la plus-value taxable.

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