Investir en Bourse vous intéresse mais vous ne savez pas comment faire ? Se lancer en Bourse peut faire peur, on entend souvent dans les médias que la Bourse fait le Yoyo, que beaucoup de personnes perdent de l’argent, ou encore qu’elle n’est réservée qu’aux riches. Pourtant, avec internet qui s’est beaucoup développé et qui continue de prendre une place importante dans nos vie, investir e Bourse est accessible à tous, en ligne, et n’est pas bien compliqué. En plus de nombreuses plateformes vous permettent d’investir en quelques clics. Nous verrons dans cet article comment se lancer en Bourse, comment choisir son objectif, comment développer une stratégie, quel courtier choisir, quels comptes utiliser, ainsi que des exemples de portefeuilles que vous pouvez vous constituer.
Envie de posséder des actions qui versent des dividendes mensuellement ? Téléchargez ici la liste des 48 actions qui versent des dividendes mensuellement.
Avant de se lancer en bourse
Avant de se lancer en bourse, il est nécessaire d’en comprendre au minimum les mécanismes ainsi que les risques, tout en ayant une situation financière saine, c’est à dire de pouvoir au moins mettre un peu d’argent de côté tous les mois.
Une situation financière saine
Avant tout investissement et encore plus lorsque l’on veut se lancer en Bourse, il faut avoir une bonne situation financière. Quand on dit bonne situation financière ça ne veut pas dire forcément qu’il faut gagner 3000€ par mois. Non, il s’agit de savoir bien gérer ses finances comme connaître ce qui rentre et ce qui sort de son compte, ne pas financer ses achats à crédit, mettre de l’argent de côté tous les mois, etc. Si vous n’avez pas au minimum un peu d’épargne et une facilité à mettre un peu d’argent de côté tous les mois, ne vous lancez pas en bourse, vous allez aggraver votre situation et perdre votre argent. La Bourse est accessible à tout le monde et à tous les budgets, mais moins on a de capital à investir plus l’enrichissement prendra du temps.
Comprendre la bourse et les risques
La Bourse, dans l’esprit des gens c’est les actions. La Bourse c’est bien plus que ça. Il y a différents marchés dont le marché actions fait partie, comme on trouve aussi le marché des matières premières, le marché des devises ou encore le marché des taux par exemple. Evidemment il est possible d’investir sur tous ces marchés et en utilisant différents instruments financiers comme des ordres simples, des turbos, des warrants, des ETF, des futures, etc. Si ces termes ne vous parlent pas, je vous invite à vous documenter sur le sujet ou à ne pas les utiliser. La Bourse doit être un investissement long terme, surtout lorsqu’on a un petit capital. Le trading est plutôt réservé à des personnes ayant un plus gros capital et qui ont une expérience assez évoluée sur les marchés financiers pour éviter de commettre des erreurs basiques et perdre tout son capital. Vous pouvez gagner en Bourse en réalisant des plus-values ou en percevant des dividendes. Mais vous pouvez aussi tout perdre !
Prendre le temps de se former
Si vous ne comprenez pas un minimum la Bourse ou au moins le marché sur lequel vous voulez investir, ne pensez pas à vous lancer en Bourse sous peine de prendre de gros risques et de tout perdre. Vous l’avez surement lu ou entendu à plusieurs reprises, mais se former dans un domaine avant de se lancer est primordial et permet d’éviter de perdre son temps et son argent. Utilisez plutôt au début votre argent pour vous former en achetant des livres, des formations, des coachings, … Certes cela n’est pas gratuit mais en suivant de bonnes formations on évite ensuite de perdre plus tard de l’argent. Considérez cela comme un investissement en vous qui vous enrichit intellectuellement et qui vous permettra de ne pas perdre bêtement votre argent. Attention cependant aux formations choisies, toutes ne sont pas forcément de bonne qualité et il existe également de nombreux escrocs sur Internet. Evitez ceux qui vous promettent des rendements ahurissants, ça n’existe pas. Ce type de rendements est pour celui qui vous arnaque, en aucun cas pour vous !
Investir en fonction de ses analyses, pas des rumeurs ou effets de mode
Suivre ce que disent les médias, tonton Jean, ou n’importe qu’elle autre personne qui n’investit pas est une énorme erreur. Personne, même les professionnels, ne peuvent savoir dans quelle direction un marché va aller. Si certains vous diront qu’ils ont des infos secrètes dites vous bien qu’il essaye de vous arnaquer en vous faisant investir sur quelque chose qui lui profitera à lui mais pas à vous. Lorsque les informations sur une entreprise qui cartonnent sortent dans les médias, ce n’est pas le moment d’investir car il est déjà trop tard. Au mieux si vous êtes investi sur le titre en question est de prendre vos gains en vendant tout ou partie de votre investissement. Faites vos propres analyses, que ce soit au niveau des fondamentaux des entreprises, des annonces à venir ou des graphiques. 95% des gérants de fonds font moins bien que les indices qu’ils essayent de surperformer mais ils vous facturent d’énormes frais. Autant prendre un ETF qui réplique le cours d’un indice, vous serez meilleur !
Se lancer en bourse : définir ses objectifs courts, moyens et longs termes
Si vous n’avez pas d’objectifs, vos n’avez aucun point à atteindre ni aucun chemin à suivre pour y parvenir. Quand on veut se lancer en Bourse il est important d’avoir plusieurs objectifs, que ce soit à court, moyen ou long terme et de les réajuster en fonction des avancements. Avoir un but vous permet de mettre en place des actions pour y parvenir. Inutile de faire trop compliqué et irréaliste. Des objectifs inatteignable vous démotiveront car vous ne mesurerez pas votre avancement comme il faut et vous vous découragerez. Vous pouvez définir un objectif long terme que vous découpez en plusieurs bouts afin d’en faire des étapes intermédiaires et donc des objectifs courts et moyens termes. Par exemple si mon objectif est de pouvoir vivre de mes revenus en Bourse, il faut que je détermine quand je veux en vivre et combien il me faut. Disons que dans 20 ans je veux vivre de mes revenus en dividendes et que j’ai un train de vie peu élevé puisqu’il me faut uniquement 1200€ par mois pour vivre. Si on prend un rendement raisonnable de 6% par an, cela revient à dire que j’ai besoin d’ici 15 ans de 240 000€ ou d’avoir en portefeuille investi 240 000€. Voici le calcul : 1200€ par mois * 12 mois = 14 400€ par an à obtenir. 14 400€ / 6% =240 000€. Ce qui revient à « investir » 1000€ par mois pendant 20 ans. Calcul : 1 000€ * 12 *20 = 240 000€. Mais rassurez vous, vous n’aurez pas à investir autant puisqu’en ayant des dividendes chaque mois, chaque trimestre ou chaque année, vous pouvez les réinvestir pour faire effet boule de neige. Ces dividendes réinvestis vont ensuite eux-mêmes s’ajouter à votre capital et produire des dividendes, etc.
L’objectif long terme (20 ans) est donc dans cet exemple d’avoir 240 000€ investi en Bourse. L’objectif à moyen terme peut par exemple se situer à la moitié donc 120 000€ en 10 ans. Et l’objectif court terme (1 an) sera d’investir 6 000€. Ces 6 000€ vous rapporteront la première année environ 360€ (6% de 6 000€). La seconde année, en n’investissant plus du tout (ce qui ne devra pas être le cas si vous voulez atteindre vos objectifs), votre capital vous rapportera 382€ (6% de 6360€). Si vous continuez d’investir les mêmes montants tous les ans, vous aurez la seconde année 12 360€ de capital qui produira 741€ de dividendes. Voyons maintenant l’évolution de tout cela sur 20 ans :
On peut voir sur ce graphique, qu’en 20 ans vous aurez investi 120 000€ de votre poche et un peu moins de 114 000€ de dividendes pour un obtenir un capital total de 233 956€. En 20 ans, vous n’atteindrez donc pas votre objectif de 240 000€ en investissant 6 000€ de votre poche par an. Il faudra donc soit revoir vos objectifs à la baisse, soit augmenter votre investissement annuel, ou encore investir sur des actions à dividendes croissants afin d’obtenir chaque année plus de dividendes pour le même nombre d’actions. Après 10 ans d’investissements, on se rend compte qu’au total on n’atteint pas 100 000€ mais environ 84 000€ soit un montant très éloigné de la moitié de l’objectif de 120 000€ en 10 ans. Mais dans l’investissement en Bourse, c’est le temps qui joue en votre faveur et en 20 ans on arrive finalement à un montant assez proche de l’objectif de 240 000€ alors qu’on en était très loin à mi-chemin. Plus vous commencez tôt, plus le temps joue en votre faveur.
Voici un second graphique qui montre mois par mois votre investissement :
On voit sur ce graphique que le montant des dividendes réinvestis est supérieur au capital investi dès la 12e année avec 6 073€ de dividendes réinvestis pour 6 000€ de versements de votre poche. Si vous n’aviez pas réinvesti vos dividendes pour produire plus de dividendes, vous auriez obtenu des dividendes à hauteur de 4 320€ (6 000€ par an * 12 ans = 72 000€. 72 000€ * 6% = 4 320€) soit une différence non négligeable de 1 753€ ! C’est ce qu’on appelle les intérêts composés. Ce sont en fait vos dividendes, ajoutés à votre capital, qui vont produire de nouveaux dividendes et ainsi de suite.
Développer ses stratégies
Les stratégies à mettre en place vont dépendre de la situation de chacun, mais aussi de ses objectifs. Il existe différentes stratégies que vous pouvez appliquer selon votre profil et vos objectifs.
Ma stratégie préférée est celle du long terme qui allie stock picking et DCA. Le stock picking est le fait de choisir minutieusement quelques actions ou titres financiers selon certains critères que vous vous fixez et d’investir uniquement sur ces titres. La méthode DCA pour Dollar Cost Averaging est une méthode qui vous permet d’investir chaque mois la même somme, que le marché soit en hausse ou en baisse. Le plus gros avantage est de ne pas se soucier des variations et de savoir combien on investit tous les mois tout en lissant le Prix de Revient Unitaire (PRU). Si le prix des titres financiers augmente, on en achète moins et lorsque le prix baisse, on en achète plus avec la même somme.
Se lancer en bourse : le choix du courtier
Choisir son courtier n’est pas forcément évident et il est possible de tomber sur des sites frauduleux. Le mieux est de se tourner vers des plateformes qui existent depuis quelques années et qui disposent de plusieurs accréditations, notamment en France, en Angleterre ou tout autre pays européen, hors Chypre et Malte. C’est en effet dans ces 2 derniers pays que beaucoup de sites frauduleux domicilient leurs entreprises. Toutes les entreprises immatriculées ou ayant des agréments de ces pays ne sont pas forcément des arnaques, mais dans le doute, il vaut mieux éviter.
Pour le PEA, vous pouvez en ouvrir un auprès de votre banque. Le mieux selon moi en ce qui concerne la Bourse est Boursorama mais il y en a d’autres. Si vous souhaitez être parrainé et bénéficier d’une prime allant jusqu’à 130€ pour l’ouverture d’un compte, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à l’adresse suivante : contact@financesindependantes.fr pour que je vous donne mon lien pour en bénéficier.
Pour les comptes titres, pareil, vous pouvez en ouvrir auprès de votre banque. Sachez toutefois que les banques ne sont pas du tout compétitives en termes de frais, qui sont souvent élevés et qui viendront grever votre performance et donc votre rentabilité. Au delà des agréments, il vous faudra voir laquelle correspond le mieux à votre goût. Il s’agit en effet de préférences visuelles mais aussi d’utilisation. Vous devez également savoir combien vous voulez investir, puisque certaines comme saxo banque n’acceptent des clients qu’à partir de 10 000€ pour un premier versement. Si vous n’avez pas un gros capital, des plateformes comme Etoro ou trading 212 vous permettent d’investir avec de très petites sommes et même d’acheter des fractions de titres financiers. Par exemple, si vous voulez acheter une action Apple mais qu’investir 170€ est trop important pour vous, vous pouvez acheter 0,1 action Apple par exemple. Cela vous coutera 17€ et vous aurez droit à 0,1 fois le dividende par action. D’autres courtier comme Binck ou DeGiro sont également très bien.
Quels comptes utiliser ?
Vient maintenant le choix des comptes à utiliser. Il en existe 2 différents et chacun a son utilité selon la stratégie choisie. Il s’agit des comptes titres disponibles chez n’importe quel courtier, et le Plan d’épargne en Action (PEA) exclusivement présent dans les organismes bancaires.
PEA ET PEA-PME
Les Plans d’Épargne en Actions (PEA) sont des compte-titres destinés à investir dans des valeurs boursières avec des conditions fiscales avantageuses.
Investir avec une fiscalité favorable dans le PEA
Les Plan d’Epargne en Actions permettent notamment d’acheter et de vendre des titres sans payer d’impôt et, en cas de retrait du plan après 5 ans, de bénéficier d’une exonération de l’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux sont dus.
Pour vos placements, vous pouvez opter pour :
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) classique
Le Plan d’Epargne en Actions classique permet d’acquérir des titres d’entreprises européennes. Le plafond de versement est limité à 150 000 €. Une fois ce plafond de versement atteint, il n’est plus possible d’effectuer de nouveaux versements et seuls la vente de titres ou les dividendes perçus, permettent de continuer à investir et de dépasser le montant du plafond.
Le Plan d’Épargne en Actions dédié aux PME et ETI
Le compte PEA-PME permet d’acquérir des titres de Petites et Moyennes Entreprises (PME) ainsi que d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Le plafond de versement est limité à 75 000 €.
Chaque contribuable peut détenir un seul PEA et un seul PEA-PME.
Les Plans d’Epargne en Actions classiques et ceux dédiés aux PME et ETI disposent des mêmes règles de fonctionnement et des mêmes avantages fiscaux. Seuls les plafonds de versement et les titres éligibles diffèrent.
Le PEA est certainement le meilleur outil pour investir en Bourse et limiter l’imposition. Son régime fiscal avantageux fait de lui le parfait partenaire pour acquérir des titres. Si l’on a une stratégie d’investissement en Bourse à moyen ou long terme (10 ans à 30 ans), il est possible de transformer un capital de départ assez faible en un gros montant, notamment en investissant dans des actions à dividendes mais aussi dans des ETF. Les dividendes cumulés permettent de gommer les années de baisses et d’avoir un portefeuille en quasi constante hausse.
Le seul inconvénient du PEA est qu’il se limite aux valeurs boursières européennes. Il n’est donc pas possible d’acquérir des titres sur le marché américain, sauf en passant par certains ETF qui incluent des sociétés américaines par exemple.
Comptes-titres
Le compte-titres ordinaire est un support qui permet d’acheter ou de vendre des instruments financiers, d’investir dans des valeurs mobilières sur les principales bourses françaises, européennes ou internationales.
L’avantage du compte-titres ordinaire est qu’il peut accueillir tous types de titres (actions, obligations, OPCVM, CFD, Warrants, Turbos, Certificats, Trackers…).
Pour la nature de votre compte, vous pouvez opter pour un compte:
- « individuel » : compte-titres ouvert au nom d’une seule personne physique.
- « joint entre époux » ou « joint PACS » : compte-titres ouvert au nom de plusieurs personnes physiques qui ont chacune pleine capacité sur le compte et qui sont entièrement solidaires.
- « en indivision » : compte-titres au nom de plusieurs personnes (indivisaires) et pour lequel la signature de chaque indivisaire est nécessaire pour pouvoir agir sur le compte.
Vous pouvez ouvrir autant de comptes-titres ordinaires auprès d’autant d’intermédiaires financiers que vous le souhaitez et ce, quel que soit votre âge. Le compte-titres n’a pas de plafond.
Contrairement au Plan d’Epargne en Actions, vous ne bénéficiez d’aucun avantage fiscal mais le compte-titres ordinaire vous permet d’investir comme vous le souhaitez, vous n’avez aucune durée minimale d’engagement et vos placements sont disponibles à tout moment.
Si le compte titres ne bénéficie d’aucun avantage fiscal, il est très utile pour acquérir des titres, notamment des titres non européens, chose que le PEA ne permet pas. De plus, si la fiscalité s’applique immédiatement sur les dividendes perçus, ces derniers permettent chaque année, chaque trimestre ou chaque mois d’obtenir des revenus complémentaires passifs. C’est une bonne façon de diversifier ses sources de revenus et de jouir de celle-ci immédiatement via les dividendes perçus.
Le compte titres est très utile pour les stratégies courts termes ou pour l’acquisition de titres non européens, ou encore pour profiter immédiatement des dividendes perçus. Le PEA est plus adapté à une stratégie long terme pour se constituer un patrimoine financier sur plusieurs dizaines d’années tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Il est cependant tout à fait possible et souhaitable de cumuler un ou plusieurs comptes titres avec le PEA.
Exemples de portefeuilles
Une des choses à faire est de se constituer différents portefeuilles qui peuvent être complémentaires en terme de stratégies et qui permettent de se couvrir mutuellement. Avoir des portefeuilles courts, moyens et longs termes est donc essentiel.
On peut par exemple détenir un PEA pour des actions européennes et des ETF à détenir sur le long terme, tout en ayant un portefeuille d’actions qui versent des dividendes mensuellement sur un compte titres, toujours sur le long terme. Pour le PEA il s’agira plutôt d’actions solides que l’on dit de « bon père de famille » dont le prix évolue doucement à la hausse comme à la baisse mais avec des dividendes annuels stables ou en augmentation. Pour le compte titres nous aurons plutôt des actions Américaines et Canadiennes qui versent mensuellement des dividendes.
On peut compléter ces portefeuilles long terme avec des portefeuilles moyen terme sur compte titres ou PEA avec des actions de croissance, c’est à dire dont le cours peut fortement augmenter en quelques années. On peut aussi détenir un portefeuille moyen terme dans différentes devises sur un compte titres, avec des titres en euros, en US dollars, en dollars canadiens, en dollars Australiens, en couronne danoise, en Franc Suisse, en Yen, en Wuan, ou en réal brésilien par exemple. De ce fait, on se couvre contre les risques de change.
Enfin les portefeuilles courts termes servent principalement au trading, pour profiter de tendances, ou encore pour y faire travailler une épargne. On y retrouve des titres cycliques (aéronautique, automobile, finance,…) mais aussi des titres dont le secteur est porteur en fonction de la situation économique. Par exemple, avec une crise sanitaire, les entreprises dans le secteur médical seront celles qui performeront probablement le mieux.
A VOUS DE JOUER : Cet article vous a plu ? Commentez-le, partagez-le et n’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter pour recevoir les derniers articles ainsi que “le guide de la liberté financière” pour commencer à créer des sources de revenus. Pour ne rien manquer des actualités Finances Indépendantes, vous pouvez vous abonner à nos réseaux sociaux : Notre page Facebook, notre Chaîne Youtube, notre twitter, notre instagram, notre page Linkedin.