Jeremy Salle

septembre 11, 2023

Acheter des actions, acheter des actions en ligne, Bourse, Dividendes, Indépendance financière, Investissement boursier, Sources de revenu

Pour ceux qui ne savent pas comment acheter des actions en ligne, cet article va vous intéresser. Acheter des actions est relativement simple, mais encore faut-il savoir comment s’y prendre. Quel compte ouvrir, chez quel courtier, comment choisir ses actions, comment passer des ordres, etc. C’est ce que nous verrons dans cet article. Après consultation de celui-ci vous serez à même d’acheter des actions en ligne tout seul !

Envie de posséder des actions qui versent des dividendes mensuellement ? Téléchargez ici la liste des 48 actions qui versent des dividendes mensuellement.

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Qu’est-ce qu’une action ?

Une action est une partie du capital d’une entreprise. Son prix varie à la hausse ou à la baisse sur les marchés financiers et tout le monde a la possibilité d’en acheter. Cette action fait de vous un propriétaire d’une partie de l’entreprise (vous êtes un « actionnaire ») et vous donne le droit de participer aux assemblées générales où sont prises les décisions. En ne possédant qu’une seule action votre poids dans les décisions sera minime car elles se votent à la majorité du nombre d’actions. Plus on possède d’actions d’une entreprise, plus on peut agir et participer aux décisions.

Ainsi si vous possédez l’équivalent de 50% des actions d’une entreprise, vous êtes le seul décisionnaire (en réalité entre 50 et 51%) et même si les autres actionnaires se liguent contre vous, vous avez toujours la majorité des voix alors que vous êtes seul, simplement parce que vous possédez la moitié de l’entreprise. Si une entreprise dont vous détenez au moins une action réalise un bénéfice, elle peut vous rémunérer pour vous remercier de lui accorder votre confiance (en ayant acheté une ou plusieurs actions) en vous versant ce qu’on appelle un dividende.

Qu’est-ce qu’un dividende ?

Définition

Une action est une partie du capital d’une entreprise, et le dividende, qui est rattaché à une action (on parle de dividende par action), est lui une partie des bénéfices d’une entreprise et son versement est décidé par le dirigeant de l’entreprise. Il peut être versé annuellement, trimestriellement ou mensuellement.

Exemple

Une entreprise propose de verser un dividende annuel de 1,2€ par action mais de façon trimestrielle. Si l’on détient 10 actions de cette entreprise, on recevra chaque trimestre 3€ de dividende (10*(1,2/4) = 3). Evidemment, ce n’est pas avec l’équivalent d’un euro par mois que l’on vit correctement, même en tant que revenu complémentaire. L’idéal serait au moins d’avoir 600€ de dividendes par trimestre minimum. Pour cela il faudrait détenir 2000 actions de cette entreprise.

En investissant mensuellement la même somme, que les actions aient un prix plus élevé ou moins élevé, permet de lisser le prix de revient unitaire dans le temps. Si l’action est plus chère, on en achète moins et si elle est moins chère, on en achète plus. De cette façon, on se constitue progressivement des revenus complémentaires qui augmentent tous les mois mais en plus on a un prix de revient unitaire plus ou moins stable dans le temps. Acheter des actions en ligne est donc très simple et prend peu de temps.

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Choisir son courtier

Market makers et no dealing dealing desk sont des expressions bien connues dans le milieu de la Bourse et du trading et pour acheter des actions en ligne. Néanmoins, ces expressions restent pour beaucoup de personnes, notamment celles qui commencent dans cet univers, quelque chose de vague. Voici ce que veulent dire ces expressions et ce à quoi il faut faire attention.

Que sont les Market Makers ?

Les Market Makers ou animateurs de marché en français sont des intermédiaires, souvent une banque d’investissement, qui cote en continu des marchés donnés pour ses clients. Les market makers permettent donc la liquidité des marchés en reliant sur le marché les investissements effectués par ses clients.

Initialement les market makers étaient des intermédiaires indispensables pour investir sur les marchés à la criée (ancien nom de la Bourse, lorsqu’il fallait crier pour annoncer son prix). Aujourd’hui, ils prennent une forme dématérialisée telle que les brokers, aussi appelés courtiers, que l’on retrouve sur Internet. Pour dégager une marge, les market makers utilisent un spread entre les prix d‘achat et de vente (Ask/bid), c’est à dire qu’ils proposent un prix d’achat légèrement supérieur et un prix de vente légèrement inférieur au cours réel du marché. De cette façon ils se couvrent contre une évolution brusque du cours et se prennent une rémunération.

Les brokers Market Makers

Aujourd’hui il existe deux types de brokers : les Market Makers et les no dealing desk. Les « market makers » fournissent eux-même les cours des marchés qu’ils proposent tandis que les « no dealing desk » ne répliquent pas eux-mêmes les cours officiels des marchés. Un market maker fournit donc un cours qu’il a lui-même établit ce qui assure de ne payer qu’une fois le spread pour l’investisseur. Un broker market marker est donc généralement une valeur plus sûre pour un investisseur puisque cela montre sa solidité financière et sa capacité à supporter les risques financiers d’animation de marché.

Les Brokers Dealing desk ou Market Makers

Les brokers que l’on range dans la catégorie des « dealing desk », sont des courtiers qui donnent une contrepartie à leurs traders. Ce sont ces mêmes brokers que l’on appelle également « market maker ». Les brokers de type dealing desk / market makers, ne sont pas forcément une mauvaise chose pour un trader, cela lui permet de bénéficier d’une contrepartie à coup sûr et de voir tous ses trades exécutés. Les brokers dealing desk ou market makers ne passent donc pas directement par les marchés financiers et prennent simplement le « pari » inverse de leurs clients. Bien que le broker market maker garantisse généralement l’exécution des trades, certains y voient un conflit d’intérêt entre le broker et ses traders puisque pour gagner de l’argent, le market maker a besoin que ses traders en perdent.

Les Brokers No dealing Desk

Il s’agit principalement de brokers forex qui sont tout simplement des intermédiaires entre le marché et les traders. Ils ne prennent pas la contrepartie de leurs clients et n’ont tout simplement aucun intérêt à voir leurs clients perdre de l’argent. Bien au contraire, un courtier no dealing desk se rémunère sur le spread de chaque opération de ses traders, le broker a donc intérêt à ce que ses traders gagnent de l’argent et réalisent un volume de trading important car cela se traduira pour lui par des commissions croissantes.

Les Brokers STP

Les brokers STP (Straight Through Process), sont des brokers de type no dealing desk qui transmettent les opérations des traders aux fournisseurs de liquidité (banques, organismes financiers). Ces brokers n’ont aucun moyen de modifier les prix et perçoivent leur rémunération sur la base d’une petite commission ou du spread sur les opérations qu’ils exécutent.

Les Brokers ECN

Les brokers ECN (Electronic Communication Network) se limitent à donner à leurs clients les meilleurs prix d’achat et de vente que leurs proposent leurs fournisseurs de prix mais sur la base d’un véritable réseau de communication électronique à la pointe de la technologie. La liaison du courtier à ses fournisseurs de liquidité et à ses traders est sophistiquée et passe par le FIX PROTOCOL (Financial Information Exchange Protocol). D’un côté, le courtier obtient la liquidité et les prix de ses fournisseurs, et de l’autre il la rend immédiatement disponible à ses clients (traders). Il transmet également les ordres de ses clients au fournisseur proposant le meilleur taux pour l’exécution. Un broker ECN tire profit du trading de ses clients grâce à une commission prélevée à l’ouverture et à la clôture de chaque trade, c’est donc un broker no dealing desk sauf qu’il ne se rémunère pas sur le spread.

Comme nous pouvons le constater, il existe plusieurs types de brokers FOREX . Les brokers FOREX les plus appréciés sont les brokers no dealing desk étant donné qu’ils sont transparents et ne prennent pas la contrepartie de leurs traders. Cette façon de procéder du courtier plaît énormément aux investisseurs puisqu’ils n’ont pas à avoir « peur » que leur courtier spécule contre eux. L’important, broker no dealing desk ou market maker, est de choisir un broker FOREX régulé, dont les activités ont été approuvées par les régulateurs financiers locaux (en France, l’AMF) et sont conformes aux textes de lois financières.

Vous pouvez consulter la liste noire de l’AMF, autrement dit, les courtiers non autorisés ici. En connaissant maintenant les différents types de courtiers, il est possible de faire un choix. Celui-ci se fera en fonction de différents critères que vous choisirez et qui vous correspondront le plus. Par exemple, si vous n’avez pas un gros capital, vous ne vous tournerez pas vers un courtier qui demande un dépôt minimum comme Saxo Banque. Si votre souhait est d’avoir accès à plusieurs titres non européens ou d’avoir le moins de frais possible, vous vous tournerez surement vers Trading 212, DeGiro, ou Trade republic. Si vous souhaitez avoir un opérateur régulé dans l’union Européenne, Saxo Banque ou Binck peuvent être de bons choix tout comme pour les outils qu’ils mettent à votre disposition. Pour investir automatiquement sur des titres présélectionnés par vous-mêmes, des courtiers comme Trading 212 ou Trade republic seront idéaux. Vous pouvez aussi passer par votre banque traditionnelle, mais celle-ci prendra des frais élevés. La banque la moins chère pour acheter des actions en ligne dans ce genre d’investissement est certainement Boursorama.

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Ouvrir un compte titres et un PEA

Le Plan d’Epargne en Actions (PEA) et les comptes titres sont deux des moyens d’investir en bourse. S’ils permettent tous deux d’acheter et de gérer différents produits financiers, leurs différences notamment au niveau de la fiscalité sont toutefois bien marquées et nécessitent quelques explications. Pour acheter des actions en ligne, cela passe forcément par l’un des 2 de ces supports.

PEA ET PEA-PME

Les Plans d’Épargne en Actions (PEA) sont des compte-titres destinés à investir dans des valeurs boursières avec des conditions fiscales avantageuses.

Investir avec une fiscalité favorable dans le PEA

Les Plan d’Epargne en Actions permettent notamment d’acheter et de vendre des titres sans payer d’impôt et, en cas de retrait du plan après 5 ans, de bénéficier d’une exonération de l’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux sont dus.

Pour vos placements, vous pouvez opter pour :

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) classique

Le Plan d’Epargne en Actions classique permet d’acquérir des titres d’entreprises européennes. Le plafond de versement est limité à 150 000 €. Une fois ce plafond de versement atteint, il n’est plus possible d’effectuer de nouveaux versements et seuls la vente de titres ou les dividendes perçus, permettent de continuer à investir et de dépasser le montant du plafond.

Le Plan d’Épargne en Actions dédié aux PME et ETI

Le compte PEA-PME permet d’acquérir des titres de Petites et Moyennes Entreprises (PME) ainsi que d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Le plafond de versement est limité à 75 000 €.

Chaque contribuable peut détenir un seul PEA et un seul PEA-PME.

Les Plans d’Epargne en Actions classiques et ceux dédiés aux PME et ETI disposent des mêmes règles de fonctionnement et des mêmes avantages fiscaux. Seuls les plafonds de versement et les titres éligibles diffèrent.

COMPTE-TITRES

Le compte-titres ordinaire est un support qui permet d’acheter ou de vendre des instruments financiers, d’investir dans des valeurs mobilières sur les principales bourses françaises, européennes ou internationales.

L’avantage du compte-titres ordinaire est qu’il peut accueillir tous types de titres (actions, obligations, OPCVM, CFD, Warrants, Turbos, Certificats, Trackers…). Acheter des actions en ligne sur le marché américain est également possible.

Pour la nature de votre compte, vous pouvez opter pour un compte:

  •  « individuel » : compte-titres ouvert au nom d’une seule personne physique.
  •  « joint entre époux » ou « joint PACS » : compte-titres ouvert au nom de plusieurs personnes physiques qui ont chacune pleine capacité sur le compte et qui sont entièrement solidaires.
  • « en indivision » : compte-titres au nom de plusieurs personnes (indivisaires) et pour lequel la signature de chaque indivisaire est nécessaire pour pouvoir agir sur le compte.

Vous pouvez ouvrir autant de comptes-titres ordinaires auprès d’autant d’intermédiaires financiers que vous le souhaitez et ce, quel que soit votre âge. Le compte-titres n’a pas de plafond.

Contrairement au Plan d’Epargne en Actions, vous ne bénéficiez d’aucun avantage fiscal mais le compte-titres ordinaire vous permet d’investir comme vous le souhaitez, vous n’avez aucune durée minimale d’engagement et vos placements sont disponibles à tout moment.

Si le compte titres ne bénéficie d’aucun avantage fiscal, il est très utile pour acquérir des titres, notamment des titres non européens, chose que le PEA ne permet pas. De plus, si la fiscalité s’applique immédiatement sur les dividendes perçus, ces derniers permettent chaque année, chaque trimestre ou chaque mois d’obtenir des revenus complémentaires passifs. C’est une bonne façon de diversifier ses sources de revenus et de jouir de celle-ci immédiatement via les dividendes perçus.

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Choisir ses actions

Acheter des actions en ligne est simple, savoir sur lesquelles investir est plus compliqué. Il y a différentes manières de se convaincre qu’une action est la bonne à acheter. Je vous en explique une ci-dessous :

Des dividendes croissants

La première et la plus simple est de se concentrer sur le versement de dividendes. En général, les grosses entreprises historiques versent des dividendes importants et croissants. Des dividendes croissants sont des dividendes dont le montant augmente chaque année depuis plusieurs années. Si vous souhaitez rester focalisé sur le marché français, il est préférable de se concentrer sur des entreprises du CAC 40. Regardons par exemple l’entreprise Total. Avec un dividende annuel à 2.68€ par action et une action qui vaut actuellement 34€, le rendement de cette action est de 7,9% ce qui est très bien.

Total distribue ses dividendes de façon trimestrielle. On peut voir sur l’image au dessus, que cette entreprise verse régulièrement des dividendes et leur montant augmente d’année en année excepté pour l’acompte du mois d’octobre qui baisse de 0.02€ par action à cause du coronavirus. l’action Total a perdu pas mal de valeur en Mars 2020, comme la plupart des entreprises. Néanmoins, c’est une des rares à continuer à verser des dividendes en 2020 sans l’avoir beaucoup modifié. Cette baisse de prix est une occasion en or d’acheter des actions Total à moindre coûts et de faire une plus-value dans quelques années en plus de profiter des dividendes. Personnellement j’en ai acheté. Chacun est libre de faire comme il souhaite, je fais pas ici de recommandations.

Regardons maintenant le dividende de l’entreprise LVMH :

Initialement prévu à 6,8€ par action, le dividende LVMH a été réduit en 2020 à cause du coronavirus. En revanche l’entreprise continue malgré tout à verser un dividende réduit et son dividende est croissant depuis plusieurs années. Je n’en ai pas acheté, mais je pense qu’il s’agissait là d’une bonne opportunité pour réaliser des plus-values. Néanmoins avec un cours qui est remonté à 391€ et un dividende de 4,56€ de prévu, le rendement n’est que de 1,2% et l’achat de cette action ne rentre plus dans mes critères.

Un autre exemple, celui d’Airbus :

On peut voir ici qu’Airbus verse depuis 2011 des dividendes croissants. Néanmoins, avec le coronavirus, cette entreprise a tout simplement annulé son dividende en 2020 et les prévisions du développement du trafic aérien n’étant pas bonnes, je n’achète pas ce titre. De plus, même avec un dividende à 1,65€, le rendement n’est pas assez élevé puisque le prix de l’action est aujourd’hui de 75€ ce qui fait 2,2%.

Il existe d’autres méthodes pour choisir sur quelles actions investir comme l’analyse de certains ratios, le potentiel de croissance, …

Si vous ne voulez pas analyser ni choisir d’entreprises, vous pouvez aussi acheter des ETF CAC 40 par exemple. Ces produits financiers vous permettent d’acheter une partie de toutes les actions qui composent l’indice. En plus de cela vous touchez des dividendes des entreprises qui en versent. Le prix de ce type de produit varie de la même façon que l’actif qu’il suit. Ici par exemple, l’ETF CAC 40 aura la même trajectoire que l’indice CAC 40. S’il monte, votre ETF montera et inversement.

Le buy and hold pour faire des plus-values

Une autre manière d’acheter des actions en ligne et de gagner de l’argent est de sélectionner certains titres avec du potentiel, d’en acheter, de les conserver plusieurs années le temps que les profits de l’entreprise explose, et son prix également, et de revendre ses titres avec une belle plus values. Cette façon d’investir nécessite cependant plus de recherches sur les entreprises que de simplement regarder l’historique des dividendes et la capacité de l’entreprise à faire des bénéfices comme pour la première manière.

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Passer des ordres

Pour acheter ou vendre un produit financier, il faut donner un ordre de bourse à son intermédiaire financier (banque ou courtier) qui le transmettra au marché. Il existe différents types d’ordres de bourse qui permettent de répondre aux différentes attentes et stratégies d’investissement. Certains ordres permettent de maîtriser le prix tandis que d’autres privilégient la rapidité d’exécution.

Définition d’ordres de bourse

Un ordre en Bourse permet de transmettre une instruction d’achat ou de vente d’un produit financier. Il est transmis à un intermédiaire financier (courtier en ligne ou établissement bancaire) qui le présentera pour exécution sur le marché boursier.

Le Carnet d’ordres

L’ordre de l’investisseur sera placé dans le carnet d’ordres de l’action pour exécution. Chaque valeur cotée dispose de son propre carnet d’ordres. Il permet de visualiser à un instant donné les cours d’achat et les cours de vente. Il récapitule les meilleures offres (vendeurs) et les meilleures demandes (acheteurs) en visualisant les quantités et les prix. L’ordre sera exécuté lorsque les acheteurs et les vendeurs se rencontreront sur un même prix. Il s’agit de la loi de l’offre et de la demande. Acheteurs et vendeurs concluent une affaire lorsqu’ils s’entendent sur un même prix.

Demande (acheteurs)Dernier prix d’exécution20€Offre (vendeurs)
QuantitéPrix d’achatCARNET D’ORDRESPrix de venteQuantité
120019€20€1000
300018€21€2000
250017€22€8000
500016€23€3200

Les différents types d’ordres en Bourse

Ils existent 5 principaux types d’ordres. Certains ordres privilégient la rapidité d’exécution (ordre au marché) ou le prix (ordre limité). D’autres conditionnent l’exécution à un renversement de tendance sur le cours (ordre à seuil ou à plage de déclenchement).

1 – L’ordre au marché

L’ordre au marché est prioritaire sur tous les autres ordres car il privilégie la rapidité de l’exécution totale des quantités demandées peu importe les conditions de prix affichés. Dans le tableau ci-dessus, un investisseur qui vend une quantité de 1500 verrait son ordre exécuté comme ceci: 1200 à 19€ et 300 à 18€. En effet, une quantité de 1200 est disponible à 19€ et les 300 restants seront exécutés au prix auquel la prochaine quantité est disponible, soit 18€.

2 – L’ordre limité

L’ordre limité permet de fixer et maîtriser un prix d’exécution (prix maximum à l’achat et prix minimum à la vente). L’exécution peut être partielle ou totale en fonction de la quantité disponible sur le carnet d’ordres. L’éventuelle quantité restante (en cours) sera alors inscrite au carnet d’ordres à la limite initiale.

3 – L’ordre à la meilleure limite

L’ordre à la meilleure limite privilégie le cours d’exécution à la meilleure offre (achat) ou à la meilleure demande (vente). L’exécution est partielle si les quantités offertes ou demandées ne sont pas suffisantes pour exécuter totalement l’ordre. Dans ce cas, la quantité restante deviendra limitée au premier cours d’exécution.

4 – L’ordre à seuil de déclenchement

L’ordre à seuil de déclenchement ou encore appelé ordre “Stop” consiste à placer un seuil d’exécution à partir duquel un ordre “au marché” se déclenchera.

Cet ordre est principalement utilisé dans une stratégie de protection d’un retournement de tendance d’un titre. Autrement dit si le titre baisse et que l’investisseur veut se fixer un seuil acceptable de perte. Le seuil du prix d’un ordre de vente se situe donc en-dessous du cours actuel du titre.

On l’utilise pour profiter d’une tendance haussière. Par exemple si l’investisseur analyse qu’à partir d’un certain cours ou d’un franchissement d’un niveau le titre continuera sa hausse. Ainsi, le seuil du prix d’un ordre d’achat se situe au-dessus du cours actuel de l’action.

Dès que le seuil est atteint, un ordre “au marché” se déclenche.

5 – L’ordre à plage de déclenchement

L’ordre à plage de déclenchement fonctionne sur le même principe qu’un ordre à seuil de déclenchement. En revanche, l’ordre qui est déclenché au niveau du seuil est un ordre “limité”.

Il faut fixer au préalable deux bornes, un seuil et une limite. Si le seuil est atteint, un ordre d’achat ou de vente se déclenche jusqu’à la limite de cours fixée.

Exemple du passage d’un ordre de bourse

Venons en maintenant à la pratique. Je vous montre en simulation comment acheter des actions en ligne avec des copies d’écran. Vous devez avant tout avoir déjà ouvert un compte titre ou un PEA sachant que le PEA dispose de deux comptes, un compte titre et un compte espèces. Regardons ce que cela donne avec Hello Bank :

Page d’accueil Hello Bank

Sélectionnez CIF pour compte d’instruments financiers. Vous pourriez aussi utiliser le PEA titres.

Tapez dans la barre de recherche le nom de l’entreprise ou son code en Bourse

Nous allons choisir Airbus dans cet exemple.

Sélectionnez le bouton passer un ordre
Renseignez les cases que vous souhaitez

Dans cet exemple, j’ai choisi d’acheter 10 actions Airbus. Le prix de 749,9€ s’est calculé automatiquement. J’aurais pu mettre un montant à la place et le site m’aurait calculé le nombre de titres. Je choisi aussi le type d’ordre (ici « à cours limité ») et le montant maximum que je suis prêt à acheter pour un titre (ici 73€). Mon ordre a également une date de fin qui est à la fin du mois. Je valide.

Récapitulatif et avertissements

Vous arrivez ensuite sur la dernière page. On ne le voit pas sur cette page, mais il y a le récapitulatif de mon ordre avec le montant maximum que cet achat va me coûter et les frais prélevés par Hello Bank. Cette copie d’écran est la partie basse de la page. Il s’agit d’avertissements (informatif, il n’y a rien de bloquant). Cliquez sur le petit carré pour accepter la prise de connaissance de cette information et appuyez sur confirmer. L’ordre est maintenant passé et je ne serais exécuté que si le prix passe à 73€.

Je n’ai pas été au bout de ce passage d’ordre puisque l’action Airbus ne m’intéresse pas mais vous avez vu avec cet exemple toutes les étapes pour acheter des actions. A vous maintenant de choisir quelles actions vous allez acheter.

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